dimanche 25 mars 2007

A Gilles...


Faux videur, faux barman, faux instit, faux surfeur, mais véritable ami, qui, quand je l'ai lâché hier au boulot, à une horde de parvenus trentenaires, cognant sûrement dédaigneusement leur clinquante monnaie sonnante et trébuchante sur le zinc, m'a juste dit de prendre soin de moi avec l’œil préoccupé des grands frères…
J’espère que cette tribu de sourdingue présomptueux t’aura au moins laissé un maigre pourliche, que tu auras enflammé la piste sur les Ramones, que tu en auras bu un ou plus à ma santé, si l'on peut dire, et que mes Bukowski acolytes t’auront manqué un chouya…

Merci de m’avoir une fois de plus relativisé la figure avec une de tes tirades à la tac au tac, quand, t’exprimant l'angoisse d’une possible opération en vue d’une ablation des amygdales tu m’as répondu : «T’as vu l’année de merde que t'as passé? Moi à ta place je me les enlève tout seul au cutter !»

A la tienne mon poteau, au souvenir de ce magique noël et à tout ce qu'il nous reste à faire...

1 commentaire:

sydgin a dit…

amygdales, c'est un mot à la con tfaçons. et pourquoi on prononce pas le G ?

un communiqué du comité des trentenaires qui boivent au comptoir:

"On a rien à voir là-dedans !"