jeudi 4 décembre 2008

Une vie invisible

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Je n'oserai jamais
Te regarder en face
La beauté parfois effraie
J'arrive pas à finir ma glace

Et dans la glace j'ai l'air immense
Immensément con et paumé
Car dans le bruit tu fais silence
Et dans la lumière obscurité

Obscurité que j'ai apprivoisée
Pour si tu le veux bien t'embrasser
Sur la bouche et tout va mal
Enfin le bien le mal on n'en sait que dalle

Aux détours des saisons
Tu m'avais donné ton prénom
De ceux qui rendent une autre vie possible
Une vie invisible

(
Romain Humeau - Une Vie invisible - L'éternité de l'instant - 2005)

samedi 15 novembre 2008

Debout..?

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Voilà que l'on se cache
Quand se lève le vent
De peur qu'il ne nous pousse
Vers des combats trop rudes
Voilà que l'on se cache
Dans chaque amour naissant
Qui nous dit après l'autre
Je suis la certitude
Voilà que l'on se cache
Que notre ombre un instant
Pour mieux fuir l'inquiétude
Soit l'ombre d'un enfant
L'ombre des habitudes
Qu'on a planté en nous
Quand nous avions vingt ans

Serait-il impossible de vivre debout ?

(Jacques Brel - Vivre debout - 5 - 1961)

mardi 4 novembre 2008

Avancer..!

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Se dépasser.
Repousser ses limites.
La barre toujours plus haute.
Faire quelque chose de bien, de nécessaire.
Avancer, à tâtons ou grandes enjambées, mais devant.
En perdre l'appétit, le sommeil, haleine, jusqu'au compte des jours.
Dix ans, il me reste dix ans, une putain de poignée qui s'égrène déjà à foison.
Une décennie pour me réaliser, coûte que coûte, pour enfin donner du sens à la vie.


dimanche 2 novembre 2008

Gloomy sunday


Sombre dimanche
Les bras tout chargés de fleurs
Je suis entré dans notre chambre le coeur las
Car je savais dejà que tu ne reviendrais pas
Et j'ai craché des mots d'amour et de douleur
Je suis resté tout seul et j'ai pleuré tout bas
En écoutant hurler la plainte des frimas

Je creverai un sunday où j'aurai trop souffert
Alors tu reviendras mais je serai parti
Des cierges brûleront comme un ardent espoir
Et pour toi sans effort mes yeux seront ouverts
N'aie pas peur mon amour s'ils ne peuvent te voir
Ils te diront que je t'aimais plus que ma vie
Gloomy Sunday




(Jean Marèze, François-Eugène Gonda - Serge gainsbourg - Gloomy sunday -
You're under arrest - 1987)

vendredi 31 octobre 2008

Sur le fil...

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En équilibre.
Blessé mais vivant.
Entre deux interstices.
Sentir le vide pour ressentir.
Perdre pied pour le coup de talon.
Retenir en son souffle une infinie pudeur.

vendredi 24 octobre 2008

Halo..?


dimanche 19 octobre 2008

Dans le hall...

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Viens me rejoindre dans le hall
Antichambre du tout possible
Et savourer l'inaccessible
Entre l'étage et le sous-sol

Attrape-moi par les cheveux
Plaque-moi donc contre le mur
Délivre-moi dans un murmure
Le plus inavouable aveu

Offre-moi tes lèvres velours
Arrache-moi des mots d'amour
Viens goûter aux jeux interdits

Mêlons entre deux escaliers
Nos désirs les plus cavaliers
Dont le doux parfum rajeunit

mardi 14 octobre 2008

Bye...


lundi 13 octobre 2008

Un dimanche matin... (2)

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Le temps ne fait rien à l'affaire...

samedi 11 octobre 2008

La Possibilité du nihil...

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Même si je dois me fader BHL,
Même s'il a arrêté de fumer,
Même s'il aime les chiens,
Même s'il est mégalomane,
Personne ne gâchera mon plaisir de retrouver Michel Houellebecq l'extralucide.

jeudi 9 octobre 2008

Brel va bien, il dort aux Marquises...







"Je nie la notion d'artiste, je tolère celle d'artisan."

jeudi 2 octobre 2008

Encore..?!?

Je sais ce que vous allez me dire.
J'y suis pour rien moi s'il travaille comme un damné et que les albums fleurissent à longueur d'année. Estimez-vous déjà heureux que je vous ponde pas un post à chaque sortie ou chaque ancien que je découvre.
Cette fois, chez "Les rêveurs", Manu Larcenet sort "L'Angélus de midi", et assume enfin de donner la part belle à l'écriture. Depuis le temps que je l'encourageais (oui, c'est vrai, ça l'a pas beaucoup aidé, je lui ai jamais dit à lui mais tout seul à voix haute en jubilant de sa verve sur son site ou dans ses bulles)
Il suffit que Larcenet qualifie le bonheur de "légende pour enfants de riches" pour que renaisse en moi l'envie de tout.
Par contre, je me le promets, comme pour Jean-Paul Dubois, la prochaine fois, je torche pas tout dans l'heure et je m'en garde un peu pour la suite...

PS : Merci infiniment à Emilie pour m'avoir fait découvrir l'album "Dallas cowboy", même si je ne sais pas comment prendre la ressemblance avec le narrateur...

lundi 29 septembre 2008

De l'eau sur nos plumes...


Il parait qu'on assiste à un tremblement de terre généralisé qui ébranle le monde. Pourtant mon quartier est intact. Pas la moindre lézarde. Quand on ne possède rien, on a rien à perdre...
Et puis je vais vous faire une confidence. Le système peut bien kracher sous toutes les coutures, comment verser la moindre larme..? Il faudrait qu'on pleure un système dans lequel on ne partage que les pertes..! A vot' bon coeur messieurs-dames..!

Alors, je tire les rideaux et j'écoute parler Ferré.


Le vain espoir des mitraillés sous la mitraille
La poitrine qui bat sous les pâles médailles
Les Jésus désertant le fruit de tes entrailles

Les dentelles flottant au nez de la misère
Le loup blessé à mort qu'on regarde se taire
Le chant du coq et le silence de saint Pierre

Les cœurs déchiquetés qui parlent aux fantômes
Les gens de bien qui ont désintégré l'atome
Le Capital qui joue aux dés Notre Royaume

(Léo Ferré - A toi - 1968)

dimanche 28 septembre 2008

lundi 22 septembre 2008

Pa(ma)lin

"Je me réjouis d'être dans un État où les gens aiment le bon hockey, la bonne chasse, la bonne pêche et le super football".


Voici une bonne synthèse de la possible envergure politique de la créationniste Mme Palin, qui pense vraiment que dieu a crée l'homme en six jours il y a six mille ans et qui souhaite fermement le faire enseigner à l'école...

dimanche 21 septembre 2008

lundi 15 septembre 2008

RAUS ! (2)

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Couvrez ce saint que je ne saurais voir...

jeudi 11 septembre 2008

Rions un peu...


Les Etats-Unis, pionniers, défenseurs, modèles et représentants du libéralisme dans toute sa splendeur nationalisent les deux géants du refinancement de crédits immobiliers, Fannie Mae et Freddie Mac.

samedi 6 septembre 2008

L'art con-temporain

Des fois, au lieu de s'époumoner bêtement,
il vaut mieux laisser parler ceux qui savent le faire.

vendredi 5 septembre 2008

samedi 23 août 2008

Les accomodements raisonnables

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Merci Jean-Paul.
Comme chaque année, presque jour pour jour, tu fais passer l'amère pilule du décompte de mes années avec une bonne rasade de tes mots choisis.
Cet ouvrage promet encore de fameuses réjouissances, ne serait-ce que dans le titre et l'illustration. D'après les quelques mots de la manchette, je me doute qu'il y sera question d'Anna, de la cinquantaine, de la Garonne, de dépressions, de tondeuses à gazon, d'hésitations, de lien filiaux, de questions existentielles, de vélléitaires et de pusillanimité, de l'insondable et éternelle dualité homme-femme, de vieilles voitures décapotables, de mais avant tout d'humanité...
D'aucuns auront l'impression de l'avoir déjà lu. Ce sont sans doute les mêmes pour lesquels tous les matins se ressemblent...

jeudi 14 août 2008

Espèce sonnante...

Aujourd'hui, tu vas voir la première girafe de ta vie...
Puis les zèbres tout rayés, les ours, les rhinocéros, et même les loups qui te font si peur..!
Tu vas voir ça fait bizarre autant d'émotion qui rentre à la fois... On écarquille les yeux le plus grand possible pour essayer de tout avaler d'un coup...


Je te raconterai que la girafe n'a pas plus de vertèbres que nous, juste qu'elles sont plus grandes; que la corne du rhinocéros n'est pas en corne justement, mais en kératine; que les hippopotames passent la journée dans l'eau car ils sont très sensibles aux coups de soleil; que l'éléphant ne peut pas sauter; que la maman ourse n'attend son bébé que deux mois; que la moustache du lion lui permet de se déplacer la nuit pour chasser... Tu verras, j'en connais un rayon sur les animaux...

Ça t'étonne parce que tu as toujours entendu dire que je ne les aimais pas ? Mais non, tu sais, c'est la dure loi du catalogage, ça rassure de ranger les gens dans des casiers. Et puis quand bien même, on aurait le droit de s'intéresser à ce que l'on aime pas. J'en connais un rayon sur l'homéopathie aussi...

En ce qui concerne les animaux, j'adore les étudier, apprendre, connaitre leur classe, leur ordre, leur genre, leur particularités, leur habitudes, leur durée de gestation, leur espérance de vie, leur régime alimentaire, leurs liens, mais je n'ai pas besoin de les domestiquer, de les rendre esclave pour les aimer. Et puis je n'aime pas forcément leur contact. En général les gens aiment les animaux pour eux, pas pour les animaux même. Celui qui aime les chiens ne leur donne pas un sucre. Celui-là c'est à lui qu'il veut faire plaisir, il a juste le désir d'en être aimé. Celui qui le promène dans la rue, et qui fait que tu ne peux pas marcher sans rester le nez fixé sur tes chaussures, que tu entends aboyer par la fenêtre, te dira que son chien c'est sa vie... je te dirai oui. Sans son chien il n'est plus rien. Il souffre de solitude, pas de la maladie d'amour. On ne soumet pas un animal à la réclusion citadine si on l'aime vraiment.
Mais c'est vrai, je n'aime pas les chiens. Pourtant, tu vas voir comme je vais apprécier leurs cousins loups. Ils ne viendront pas nous manger dans la main, ils n'arriveront pas vers nous la langue pendante et la queue remuante, ne se frotteront pas dans nos guiboles, on ne lira pas dans leur yeux la reconnaissance et la servilité .

Tout à l'heure, tu vas me dire que tu es triste de les savoir en cage même s'il te font peur. Et pourtant ceux-là sont bien plus libre que le dernier des clébards en laisse...

Enfin, je te parlerai des prédateurs. Le lion pour la gazelle, le jaguar pour la tortue, le pékan pour le porc-épic... mais je te dois la vérité, le principal prédateur du règne animal, toutes espèces confondues, c'est l'homme. Les rhinocéros et les éléphants par exemple n'ont quasiment pas de prédateur dans la nature. Ils sont pourtant en voie d'extinction à cause de leur braconnage. Je serai obliger de te raconter aussi comment l'homme scie la branche sur laquelle il est assis, te parler des espèces disparues ou en grand danger, et quand nous serons devant les primates, te dire que nous en faisont partie, et que sur plus de six-cents espèces, la moitié est en train de disparaitre sous nos yeux, par conséquence de nos actes. Et que ce n'est pas grave uniquement pour la beauté des yeux. Ensuite, je te raconterai la biodiversité et son importance, en essayant de ne pas dériver sur le Cac40, le pétrole, l'industrie agro-alimentaire, la faim dans le monde, le business-sport, et le pape... je ne te promets rien, je m'emballe il parait...


Si je ne te donne que les paillettes, je te mentirai, et plus dure sera la chute. J'espère juste être le plus objectif possible, les faits toujours les faits, et regarder ce qu'on peut tous faire pour améliorer les choses. J'espère juste que l'étincelle de tes yeux ne sera pas trop amochée, et que le dégoût ne primera pas sur l'envie... On a besoin de toi plus tard tu sais...

jeudi 7 août 2008

Jeux Obligatoires...

Ça me tanne le cuir de poster sur les JO, vous pouvez pas savoir... Trois mois que je tourne et vire, écoute, fulmine, élude la question, crache, rage et peste pour en venir finalement à un bon rien. D'aucuns diront que puisque le CIO a choisi Pékin en connaissance de cause, alors il faut composer avec, d'autres que les sportifs qui se préparent depuis quatre ans n'y sont pour rien, qu'il ne faut pas mélanger la politique et le sport, d'autres qu'ils s'en foutent qu'ils aiment juste le sport tout court et veulent regarder les compétitions, d'autres encore que ça peut éclairer le monde sur ce qui se passe en Chine... Certains s'étonnent que les promesses libertaires internétiques chinoises soient revues à la baisse, que le ministre se branle comme des sans-papiers de ce qui peut bien se passer en Chine, que notre aimable président snobera le Dalaï-Lama et tremblera de l'omoplate à la cérémonie d'ouverture, mais bon, comme le dit le coach, ce qui compte, c'est la performance, il faut rester concentré, on a bien travaillé depuis quatre ans, on ne compte pas revenir les mains vides et notre rêve, c'est de voir le drapeau tricolore se hisser... En fait ça m'intéresse autant que le PIB du Guatemela... Et encore, ils en sont où là-bas..? Je ne me sens pas concerné. Vous pourrez courir, sauter, lancer, vous masturber sur place ou en duplex, avec ou sans partenaire publicitaire, avec ou sans censure, avec ou sans élan, je suis à dix mille bornes d'ici. Même mieux, dixit Jeannot, à cent mille verres de vous... Je ne participerai pas, de près ou de loin, à la moindre de vos élucubrations. Je serai seul, sur le perron.

mardi 29 juillet 2008

Humour...

Une centaine d'employés ont été évacués mardi matin de la centrale nucléaire du Tricastin (Vaucluse) à la suite du déclenchement d'une alarme provoqué vraisemblablement par un nouvel échappement de poussières radioactives dans le réacteur No4, a-t-on appris de sources concordantes.

Sur les 127 évacués, 45 ont été conduits à l'infirmerie. Deux personnes portaient des "traces extrêmement faibles" de radioactivité qui ne sont "pas significatives". "On est en deça des seuils", selon Jean Girardi, un ingénieur de la centrale.

Selon EDF, cet incident n'a pas d'incidence sur la santé des personnel concernés.


Mais puisqu'on vous dit que c'est pas grave, mais qu'ils sont chiants ces écolos toujours à s'alarmer pour rien et à poser des questions...
Euh, Joolz, toi qui habite à Saint Paul les Trois Chateaux, appelle quand tu seras phosphorescent, les enfants rêvent de voir ça... Quoiqu'on est pas si loin, j'attendrai que ça arrive à la maison, y'a pas de frontière entre nous...

samedi 19 juillet 2008

Pas à vendre...

On a retrouvé le père spirituel des pseudos-interviewer à la sauce Fogiel et Cie (eh oui, il a l'honneur d'avoir son nom cité en représentant de cette caste, car on doit lui reconnaitre le mérite d'avoir largement surpassé ses mentors...)
Peut-être depuis le temps a-t-il cessé de médire, peut-être même a-t-il cassé sa pipe. Ce ne serait que justice, j'espère au moins qu'il ne continue pas de lui briser menu dans l'au-delà (on a qu'à dire que je crois à un truc après la mort juste pour la phrase...)
Qu'il vienne baver en plein repas au resto, à minuit passé, à la sortie d'un concert, c'est déjà limite, mais je pense que rien ne vaut son entêtement et sa provoc facile. Vu que je ne serai jamais connu, je ne connaitrai jamais le privilège de répondre à ce genre de questions pertinentes. En fait pourquoi perdre son temps et s'échiner de la sorte ? Il doit continuer à penser exactement la même chose malgré les explications de son interlocuteur. Je crois que je dirais : "oui, d'accord, vous avez raison, mettez ce que vous voulez, ce qui vous fait plaisir, ce qui vous arrange."


- La question qu’on se pose bien sûr c’est
"oui ou non abandonnez-vous la chanson ?"
- La chanson, non !
- Le tour de chant alors.
- Je n’aime pas le mot abandonner.
- C’est une démission ça abandonner.
- Oui, ça a un côté Tour de France. J’arrête. J’arrête de chanter.
- Y’a quand même des raisons d’abandonner, on abandonne pas comme ça, on laisse pas tomber le public, selon la phrase consacrée, vous le faites pourtant !
- Mais non, mais non, mais non… Y’a quinze ans que je chante. Et c’est marrant, personne n’a voulu que je débute et personne veut que je m’arrête. Mais là j’ai envie de respirer un peu.
- Mais ça correspond quand même à une certaine misanthropie.
- Non.
- Vous avez écrit
"Ces gens-là", est-ce que c’est "Ces gens-là" que vous voulez fuir ?
- Non non, pas du tout. Pas du tout !
- C’est pour fuir les gens que vous vous arrêtez !
- Non, oh non, oh non, oh non ! Vous lisez trop vous ! Non, c’est pour aller voir, c’est pour avoir le temps d’aimer justement. J’ai un rythme de vie ou j’ai peut-être plus très bien le temps d’aimer. J’ai envie d’aller voir, de regarder, m’offrir le temps de me taire. C’est bon ça. Ça j’ai envie. Que ça. Ça s’appelle la liberté.
- M’enfin, quand même, pour toute une, disons une jeunesse par exemple, les gens qui vous ont suivi pendant ces quinze ans, ceux qui vous ont accepté, d’emblée, on a l’impression que vous vous retirez presque bourgeoisement, une fois fortune faite, vous dites bon ben maintenant je m’arrête, je retourne chez moi, ça vous gêne pas un petit peu ?
- Votre question me gêne, parce que, parce qu’elle est fausse complètement votre question. Je suis pas à vendre, vous comprenez ? J’ai pas envie d’être à vendre, et je suis pas à vendre. Et j’ai envie de vivre ma vie comme j’ai envie de la vivre.

samedi 12 juillet 2008

Projeter...




















Ce ne sera pas pour tout de suite.
Encore quelques démons à chasser, quelques cloisons à abattre.
Mais c'est certain, je ne me résoudrai pas à abandonner la partie.
Attends-moi...
Un matin, je braverai encore une fois mon histoire, la mettrai au pli, au pas, et je franchirai à nouveau les portes du canal, laissant derrière moi le plancher vermoulu.

jeudi 10 juillet 2008

Mascarade... (2)


Rejet accidentel d'uranium à Tricastin : des relevés ont été effectués dans la nappe, et n'ont révélé "aucun élément anormal" selon l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).

Je dois encore être frappé d'une crise de paranoïa, mais j'ai l'impression qu'on se fout ouvertement de ma gueule...
En même temps, ils sont pas du genre à mentir sur ce genre de sujet grave...

mercredi 2 juillet 2008

Mascarade...



"A l'issue des très nombreuses expertises acquises au dossier, il n'était pas envisageable d'affirmer un lien incontestable entre l'utilisation du Fipronil (principe actif du Régent) dans l'enrobage des semences et les surmortalités des abeilles constatées à l'occasion des campagnes 2002 et 2003", estime les réquisitions communiquées aux avocats des différentes parties.
Le procureur Claude Derens demande en conséquence un non-lieu en faveur de BASF et de Bayer et de leurs deux PDG.

mercredi 25 juin 2008

Tous les matins je me lève



Vous voulez savoir une chose, Boltanski ? Tous les jours je me lève à midi. Tous les jours. Et ça ne m'empêche pas de vivre, d'élever mes enfants, de me taper un cent soixante sur la route de la côte et de rejeter les poissons à la mer.
Je n'ai jamais pu m'entendre avec des gens comme vous, parce que vous vous comportez comme si les accidents de voiture n'existaient pas. Mais ils existent, monsieur Boltanski. Et ce sont parfois les meilleurs élèves des auto-écoles qui les provoquent.





(Tous les matins je me lève - Jean-Paul Dubois - Laffont - 1988)

jeudi 19 juin 2008

Mimi 86...

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"Ben dis donc c'est pas gai ton truc..!"
Oui, je sais, je casse l'ambiance, mais en même temps, tu l'as vue l'ambiance..?
J'y peux rien moi si quand on vit trop vieux on enterre tous ses potes..!

Et j'y peux rien non plus moi si on est le dix-neuf juin, et qui dit dix-neuf juin dit dix-neuf juin quatre-vingt six, et qui dit dix-neuf juin quatre-vingt six dit Coluche. (bon, ok , j'avoue, j'ai fait un copier-coller...)

Ce jour-là, après m'être fadé tout le long des vacances les hordes de supporters ibériques du "mùndial" comme ils disaient, j'étais de retour d'Espagne avec mes grand-parents maternel dans leur 305 bleue métallisée, vitres électriques, quand le poste a craché que Michel Colucci avait cassé sa pipe dans un accident de moto, sur la route de Grasse.
C'est marrant, en fermant les yeux je peux revoir avec exactitude le décor, alors instantanément figé. Une longue portion d'autoroute en montée, coincée entre les arbres. Ça me l'a fait aussi pour Gainsbourg et Ferré. Pour Brel, je m'en rappelle pas bien parce que j'étais pas né.

Coluche, il m'avait tenu compagnie sur la platine de mon père quand j'avais peur de camper dans le jardin et que je dormais tout seul à la maison pendant que les autres faisaient les cons dans la tente. Il y avait un disque : "Mes adieux au music-hall". Je comprenais pas tout, mais en tout cas, quoi de plus logique que de mourir après ses adieux... pour moi Coluche c'était surtout ce disque. Pas un de ceux où s'enchainent ce qu'on appelle les "sketches" (que c'est laid...), qui racontent en général une petite saynète jouée par un personnage fictif. Non, c'était Coluche qui nous parlait, me parlait, commentait l'actualité, la politique, racontait son enfance, ce que l'on appelle maintenant le "stand-up", qui apparemment est devenu nouveau (je me marre...), en tout cas au moins autant que le slam de Ferré dans les années 70...


Je me rappelle, je t'avais fait croire que sur la pochette il était pas maquillé, que son nez était vraiment rouge naturellement, mais je suis pas sûr que tu m'avais cru... Dans ses lunettes était écrit comme à la main "à Véronique". Je me disais que ça devait être sa chérie et qu'elle devait être vachement fière...

Et puis il y avait eu Tchao Pantin, vu en cachette à la télé, et une grande gifle. De la poésie, de la noirceur, du cambouis, et un truc comme de l'amour, avec la jeune et libre "Lola" (Agnès Soral) qui m'avait fait comme une drôle de sensation dans le bide...

dimanche 15 juin 2008

Petit inconnu...

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Tu étais là, attentif, absorbé, accroché à la moindre grappe d'accord, au moindre souffle guttural. je ne t'ai même pas vu manger, tu n'as pas quitté ta chaise deux heures de rang attendant avec impatience après chaque pause que les morceaux s'enchaînent à nouveau comme les perles d'un collier.
Tu m'as donné une coquille d'escargot comme un trésor déniché dans les graviers du jardin, il a rejoint la cravate du Québec libre dans la malette qui mine de rien commence à se remplir au fil des semaines...
Tu m'as demandé mon prénom, je ne connais même pas le tien. Merci minot.

samedi 7 juin 2008

Transit...

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Je ne suis pas plus dépendant ou handicapé du fait de ne pas pouvoir prendre l'avion que toi de ne pas pouvoir ne pas le prendre. Dans les deux cas, une des deux alternatives nous est impossible.

Chacun sa manière de prendre de la hauteur...

mercredi 4 juin 2008

Pedigree...

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Restons dans le domaine de la pensée critique, qui finalement est peut-être la base de toute architecture, tout raisonnement sensé. Allons droit au but. Quel peut donc en être le pire travers ? Le pire ennemi ? Le temps et la place pour les énumérer nous faisant défaut, considérons le plus insidieux, le plus vil et en définitive le plus contradictoire pour ceux qui auraient vite fait bien fait de se compter dans l'avant-garde. N'ayons pas peur des mots, le plus grand viol psychologique est sans doute celui qui nous guette si on ne prend aucun recul sur les choses et sur soi-même : La pensée circonstantielle, orpheline.
Changer de discours selon les conjonctures, l'affectif et la connivence, changer de manière de penser, pire, révéler finalement que l'on a aucun cheminement de cette pensée, mais que c'est l'opportunisme, ou mieux l'opportunité qui dirige nos pas. Qu'un fait, sa cause et sa conséquence puisse changer selon le cas ou la personne est le pire des schémas envisageable.
Prenons un exemple classique, donc anodin, mais précis. Celui pour lequel on vous reprochera une fois encore d'exagérer.

Des amis (proches c'est mieux) vont manger "Chez Etienne", au Panier. Institution Marseillaise (de moins en moins...), ce restaurant a la particularité de faire payer à la gueule du client, genre plus tu viens avé l'assent, moins c'est cher. Super-drôle selon mes amis, d'ailleurs marseillais, et qui connaissent un peu le patron. A pisser dans sa culotte selon les autres, qui ne font pas parti du truc, de la famille, de la caste, de la race. j'aurais bien rigolé avec vous, mais j'ai les lèvres gercées...

Alors, pour pas me fâcher avec mes amis, que je compte sur la main gauche de Django Reinhardt, je vais encore fermer ma gueule et tant pis pour les ulcères. Je vais les laisser croire que la plaisanterie peut couvrir les préceptes les plus dangereux. C'est ça ou j'endosse ipso facto les frusques du râleur, jaloux, associable, le fameux, l'aigri, le frustré. Allez tous vous faire pénétrer par le fascisme rampant dans la jovialité. Je suis désolé mais par réflexe je me mets du côté des opprimés... Tant pis si on doit de retrouver face à face...
Alors pour en revenir à l'histoire, certains vont penser qu'on est en colère de vexation, parce qu'on a payé plus cher, et rabaissent à nouveau au ras des paquerettes le vrai débat qui peut avoir lieu derrière cet anecdote à première vue sans importance. Finalement, je crois que ce qui me rendrait le plus mal à l'aise serait la compromission, impossible de partir sans casquer au plus large... J'te crâme à la gueule un bifton à la Gainsbarre.
Mais excusez-moi, ça fait parti de la tradition, j'avais mal compris, pardon, j'aurais peut-être dû emmener ma fille à exciser, ou à vendre... C'est une galéjade ? ça fait parti de l'esprit marseillais peuchère ! Ce doit être comme la crasse, l'éliminer revient à tuer Marseille, malheureux !

Demain, à mon tour, je te parlerai d'un endroit ou le tarif n'est pas le même pour les noirs, les arabes, les juifs, les pédés. Ou les hommes et les femmes (genre boites de nuit..!). Tu te révolteras, en appelant aux droits de l'homme et à la saloperie de ce monde que tu enfantes également, comme eux, dent gatée pour dent gatée. Tu crieras au fascisme sans te rendre compte que tu en es le pire représentant car tu avances masqué. Des autres et de toi-même. Et moi je te répèterai que je préfère encore les vrais salauds, ceux qui assument, qui ont choisi leur camp, dans la sincérité et en toute loyauté. Peut-être pensent-ils de travers, mais en toute franchise, de toute leur âme, dans la conviction bordel..!

Ce soir, tu rentreras chez toi boire ton café Max Havelaar dans des espadrilles conçues sans chlore, t'auras bouffé tes cinq putains de légumes, tu choisiras ton programme vespéral, probablement Artésien, en oubliant simplement le fait que tu es complice, que tu as payé (moins cher, c'est vrai...), et que dans tout système réactionnaire il y a une chaîne dont tu es un des maillons.
Il y a des endroits dans ce cher pays où on est honoré par le fait que les gens se déplacent pour découvrir votre région, votre ville, votre patrimoine, votre culture, et où on vous offre l'apéro sans discours, sans le crier sur les toits. Ici, l'étranger est mauvais, forcément, puisqu'il est différent. On ne trie plus par race, religion, pays, région, mais à l'estampillage, à la tronche et à l'accent, le sceau de la bêtise faisant foi.
Si tu acceptes qu'un parisien ou un lyonnais paye plus cher que toi, tu es associé, complice, et par là-même coupable. Tu ne vaux pas plus cher que le pire des ennemis que tu crois combattre en de beaux discours bienséants...

Mais tu dois avoir raison, je divague, je confonds tout, je dramatise, je délire.

Bon appétit.

samedi 31 mai 2008

Percevoir...

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Le vrai penseur critique admet ce que peu de gens sont disposés à reconnaître : à savoir que nous ne devrions pas nous fier de manière routinière à nos perceptions et notre mémoire.

James E. Alcock

jeudi 29 mai 2008

La pudeur, tu connais..?


Triste contraste.

A ma gauche, un vieux barbu penche puis fouille un container, en tire une boule de papier aluminium dont il récupère un crouton de sandwich qu'il renifle, puis porte à sa bouche. Il se pense sûrement seul au monde, mais il représente la france montante...

A ma droite, mon voisin de terrasse feuillette notre fameux quotidien sportif, avec en accroche une question cruciale, que tout le monde se pose, à savoir si une poignée de milliardaire va digérer sa non sélection pour une compétition sportive...

On est décidement pas du même monde...

lundi 26 mai 2008

Happy hour...

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"Le gouvernement envisage d'interdire les happy hours, selon un document de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie adressé aux fabricants d'alcool."

Boire, c'est déjà pas moral, alors à moitié prix...

Je voudrais, avant de passer l'arme à gauche, avant que la faux ne me fauche, tel jour telle heure en telle année, sans fric sans papier sans notaire, remercier ici notre gouvernement à tous (bah oui, c'est la règle du jeu, tu votes pas pour eux mais ils décident quand même...) pour les magnifiques lois qui fleurissent ici et là afin de nous protéger de nous-même, nonobstant le risque fort probable que celles-ci s'avérent une fois encore plus pernicieuses que salvatrices...
(Si je voulais je faisais plus long comme phrase mais j'étais pas en forme...)



A force de déresponsabiliser les gens, de les assister mentalement, on les rend serviles, ineptes, imbéciles. Nous allons finir par croire que c'est le but de la manoeuvre... Mais que j'ai l'esprit tordu, on veut nous aider et je fais la fine bouche... Après les étiquettes au pictogramme de femme enceinte s'envoyant un bon verre de pif, les fumer tue (sans blague!), les pubs pour les goûters dégueulant de sucre nous conseillant de manger des légumes, quel donc sera le prochain chantier du gouvernement ?

Allez, ne soyons pas rancunier, je veux participer. Un ami urgentiste de Lyon m'a raconté qu'il a retrouvé plusieurs fois dans son service des personnes avec le fondement encombré d'une canette de Perrier, souvent brisée par les sphincters, jolie opération en perspective... Je propose une jolie vignette sur les bouteilles de cette marque (profitons, c'est Roland Garros, ça va jaser...) représentant un orifice anal obstrué par la dite bouteille barré en rouge. Ajoutons-y aussi les oreilles, les gens sont si pervers...


L'autre matin, à lapproche d'un radar, en fixant mon compteur pour ne pas dépasser d'un kilomètre-heure la vitesse autorisée par la loi, je me suis rendu compte que j'étais beaucoup plus prudent quand je matais les feux de stop de la voiture de devant...

samedi 24 mai 2008

jeudi 22 mai 2008

lundi 19 mai 2008

Prudence...


Il n'y a pas mille manières de vivre sa vie. Nous pourrions même avancer que deux façons reconnaissables se détachent principalement.

Tout d'abord, s'arranger avec elle, prendre les choses comme elles viennent, au fil du temps, au jour le jour. Principe de vie souvent montré du doigt, car non assez adulte dans nos sociétés contemporaines, surtout pour une personne soumise à responsabilités.

Ou bien alors savoir prévoir, calculer, prévenir, échelonner, et user de méthode afin d'endiguer les embûches de l'existence.

L'une des deux manières comporte un grand risque. Ne vous laissez point aveugler comme un lapin dans les phares d'une voiture, assourdir par les sirènes de la prudence.

A la réflexion, le risque s'inclut bien plus profondément dans la seconde alternative. Car raisonner à long terme revient à faire un pari sur l'avenir. Tout calcul basé sur une espérance de vie moyenne devient caduc ou erroné à partir du moment où celle-ci est abrégée précipitamment. Et qui peut donc avoir la présomption, l'outrecuidance d'en apprécier le terme ? Baser sa philosophie sur l'hypotèse d'un futur meilleur, de jalonner le quotidien d'efforts inimaginables ayant seulement pour but la prospective d'un avenir moins délétaire est aussi hasardeux ou suicidaire que de s'en remettre à son horoscope.

Evidemment, chacun d'entre nous serait tenté d'y proposer une troisième voie. Celle d'un risque calculé, raisonné. Elle doit exister, celà est probable. Mais ne point négliger le tiraillement incessant qui en résulte alors, notre nature première nous invitant sans cesse à suivre une ligne sans en déroger et accumuler alors frustrations inéluctables...





L'autre jour, dans la rue, un sympathique petit enfant bien élevé est venu me mettre en garde :

- Il ne faut pas fumer, tu vas mourir..!

Je n'ai pas pu m'empêcher de lui répondre que lui aussi...

mardi 6 mai 2008

Entrevue...



Décidement monsieur Polaris, vous ne m'aurez rien épargné...

lundi 28 avril 2008

Devinette...

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A votre avis, quel produit arrive en tête des "biens de consommation culturels" cette année dans le monde..?
Non non, pas le livre, ni le disque, ni même le film en dvd, je vous le donne en mille : le jeu vidéo !
Je ne savais même pas que ça en faisait parti, je suis vraiment à la ramasse...

Heureusement, pour les jeunes, il y a aussi le sport...

Tu disais quoi déjà, c'est par où la sortie..?

samedi 26 avril 2008

Où elle était la musique..?

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Là, tapie entre deux côtes, deux interstices. Planquée entre deux eaux, histoire de ne pas servir d'alibi, de colmatage, d'ornement. Elle a attendu le moment propice et guide mes tâtonnements hésitants.
La musique, je ne l'écoute pas, je m'en nourris. J'en bouffe, m'en gave, elle me remplit jusqu'à l'os, le long de chaque vertèbre. Elle m'aide à transpirer, exulter, transmettre, transcrire, pénétrer.
Je vais te le dire maintenant, te le cracher à la figure si tu ne l'entends pas, baver la déconfiture, c'est pour celà que j'apprécie le verbe, elle m'aide à le magnifier. Elle le transcende, le plante au fond du bide, le dénature à foison, comme bon lui semble, en fait l'arme parfaite, la vengeance absolue.
Rien à foutre des discours partisans ou de ce qu'on voudrait bien me faire croire. Entassez-vous pour la dernière hype, divertissez-vous, mettez l'ambiance, moi, je jouerai les oiseaux de mauvaise augure.
Elle trône au milieu du salon, ou engoncée au vestibule, elle grince, elle couine, elle blâme ou encourage, chante la révolte ou l'insoumission, vous rend mime au crachat décibélique, sinon alors comment entendre la petite larme, le petit grêlon au fond de la gorge comme un petit animal étranglé.
Tais-toi, tu parleras après, ou alors fais mieux, coupe-moi maintenant, attache-moi les bras dans le dos, baïllonette-moi la gueule, sinon boucle-là et écoute, laisse-toi ouvrir, le coeur à l'heure, assume enfin les choses, dégouline de vérité et prends tout pour argent comptant, dans la minute, la seconde, et sa plus petite division.
Rien est tout, tout n'est rien, cherche la racine qui te campe au sol, rejette le labourage tenté ou intenté, s'il le faut baisse ton froc, puis assied-toi et contemple les fêlures de toutes ces carcasses invincibles, tu y es presque, au-dedans de toi, là, tout près. J'y suis. Je t'attends...

mardi 22 avril 2008

Le Grand saut...


Non jacques, je ne continuerai pas à vendre mes bretelles ou mes cornichons, même pas encore un an ou deux, je vais être celui qui va écrire ce livre, quitte à plonger...

vendredi 18 avril 2008

Vide...


La recherche a besoin d'argent dans deux domaines prioritaires : le cancer et les missiles antimissiles.
Pour les missiles antimissiles, il y a les impôts. Pour le cancer, on fait la quête.

Un nouveau recueil de Pierre Desproges (!), en poche, publié par sa femme : "Fonds de tiroir" (avec une jolie préface de Renaud).

mardi 15 avril 2008

La France décroche la médaille d'or devant Pékin...

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Non, vous ne rêvez pas, oui vous avez bien fait d'avoir eu peur pour les futures atteintes à votre vie personnelle et vos libertés ce fameux soir du 6 mai. Ce que je viens de découvrir au réveil donne la chair de poule.
Non, ça ne se passe pas en Chine (vous savez, ce grand pays qu'il ne faut pas froisser en agitant un drapeau, devant qui on s'agenouille pour quelques contrats et que nos fameux athlètes se languissent de rejoindre sans encombres vu qu'ils s'entraînent depuis quatre ans, vous vous rendez pas compte ma bonne dame...), ça ne se passe pas non plus en Russie ou à Cuba, ni dans une dictature centrafricaine, mais bien chez nous, le pays des droits de l'homme (Ha, ha, ha...)

Voici donc la sortie d'un nouveau logiciel baptisé "Ardoise", qui, en remplacement de l'actuel possedé par la police et la gendarmerie permettrait de rentrer des renseignements personnels sur toute individu ayant un contact avec eux, et ce pour n'importe quelle procédure, qu'elle soit entendue comme victime, témoin ou auteur..!
Je vous le donne en mille, un policier ou un gendarme pourrait ainsi préciser dans la rubrique état de la personne les informations suivantes : homosexuel, handicapé, sans domicile fixe, permanent syndical...

Mais n'allez pas voir ici un fichage quelconque, gauchiste que vous êtes, j'imagine qu'ils vont vite nous rassurer en expliquant qu'ils veulent notre sécurité... ouf...

Personnellement, je rajouterais une case religion, on pourrait même découper des petites insignes correspondant aux cases, jaunes ou roses, mais je vais me renseigner, je crois que le brevet a déjà été déposé...