mardi 30 août 2016

mercredi 24 août 2016

Enfin..!



Merci Jean-Paul...

mardi 23 août 2016

La résilience



Dernier texte du dernier morceau du dernier album... Plus qu'à composer la musique.
Mais pourquoi diable est-ce si dur d'achever quelque chose..?!




On eut beau me jeter aux chiens

En moins que rien
Même en se trainant l'on avance
Je ne crains les longues distances
A la chaleur d'un contrepoint
La résilience


Parfois campé tantôt bancal
A chaque escale
Tenter et retenter sa chance
Malgré les failles et turbulences
J'ai repris ma forme initiale
La résilience


Non rien n'est écrit dans vos astres
Aucun désastre
Aucune liesse par avance
Prenons notre mal en patience
Jouons quelquefois les pilastres
La résilience


Et si parfois débarque encore
Sombre et retors
Le fantôme de mes silences
Crois donc en cette force immense
Qui charrie ses flots dans mon corps
La résilience


Ce qui ne tue pas rend plus fort
Je fais le mort
Joue le banjo de Délivrance
En attendant la transhumance
Et je fais fi des coups du sort
La résilience

 (simon polaris - album "le reste du monde" - sortie 2019)

samedi 20 août 2016

Barrez-vous tous..!





Barrez-vous, cassez-vous tous de ma maison, que j'ai tiré de terre de mes mains, dont j'ai raclé, redessiné, empilé, enduit chaque pierre; barrez-vous tous, monstres hirsutes, casseurs de jouets, briseurs de rêves, futurs dictateurs ; tirez-vous et emmenez vos parents aux cheveux filasse, aux teints blêmes malgré l'exposition prolongée à l'astre, aux pieds crasseux de leur osmose boueuse avec tout support, au bien-être factice dégoulinant de mièvrerie ; emmenez je vous en supplie au loin leurs phrases toutes faites, verbiages pompeux régurgités en cascade d'une cavité à l'autre, orgie de mauvaise foi patentée mêlée de suffisance, et emmenez surtout leurs prétentions médicinales définitives et leurs interprétations psychosomatiques puériles, leurs conseils paternalistes arrogants et sentencieux, leur lâcher prise impudique et désastreux, leur éclaboussante munificence salvatrice d'un monde en péril dont ils ne sont que le contrepoint barbare, rétrograde et néophobe, exhibant comme des sexes écartés leurs égos boursouflés de confiance ; barrez-vous donc faire le bien ailleurs si les résonances de mon logis n'entrent point en connexion avec vos ondes énergétiques, et surtout n'oubliez pas vos clébards aux tronches antipathiques, tristes projections de vos fumures, ilotes inconscients de votre pathétique petitesse, prisonniers de vos caresses systématiques et de vos su-sucres corrupteurs, faux amis à l’œil larmoyants ; barrez-vous je vous dis, vous êtes l'antonyme de l'effet présomptif, votre seule présence dans une pièce, le tas d'insanité qui dégueule de vos bouches gâtées, le flot de mensonges éhontés qui inonde de postillons l'auditoire justifie à lui seul le libéralisme sauvage, les guerres, la violence faite aux femmes, aux enfants et aux animaux, la torture et la peine de mort.
Je préfère encore la compagnie des mouches, des métastases et l'obscurité.