jeudi 24 mars 2016

Cher Printemps...




 
Tu peux revenir, prétentieux, avec ton cortège de bourgeons, et ton pouvoir indicible d'allumer sur la figure de mes contemporains un sourire niais, je t'attends de pied ferme, tu ne me foutras pas une seconde la gueule sous terre, tu auras beau me remplir les naseaux de platane, tu ne me feras pas verser une goutte, j'ai les pieds bien campés sur la terre ferme, la tête trop haut dans les nuages, et dans cette tête trop de choses qui me font courir pour avoir du temps à perdre à m'appesantir sur ta tronche de premier de la classe..!