jeudi 28 janvier 2010

Hors champ...

Boltanski est un escroc. Doublé d'un menteur.

Un escroc, car il participe à cette grande mascarade faisandée que sont les installations.
Tu crois voir une expo..? Ben non, gros plouc, t'es à côté de la plaque, il s'agit d'une installation..!

Bien avant de subir ses paradigmes, ces fumeuses installations dans leur grande majorité me filaient déjà la nausée. Mais, cette nuit, bien mal m'en a pris, luttant contre l'insomnie, de tenter désespérément l'assommoir en ravivant ma boite à image. Que reste-t-il Duchamp de bataille..?

Un menteur, car, au fil de ses propos, le long du boulevard qui lui est servi dans les médias, tout en se défendant d'exploiter la shoah à des fins marketing, (ce que ne manquent pas de nous rappeler les nombreux médiateurs du Grand Palais...) il nous la sert à toutes les sauces, joue du violon en mineur, lui, le miraculé des camps, qui ne les a pas connus...

Non, Christian Boltanski n'investit pas la nef, comme le ressassent ces journaux collaborateurs, mais d'autres investissent sur lui, pendant qu'il vient narguer la planète entière avec ses pyramides de vêtements que nous pourrons admirer en nous refilant la crève, puisque môsieur a décidé que le froid serait de rigueur afin que le péquin saisisse bien la raison de l'entassement toutes ces fringues.


(la nef, avant...)

Mais ce qui hérisse le plus les poils, c'est qu'à travers leurs "oeuvres", ces tartuffes, ces bonimenteurs, ces voleurs de deniers publics, en plus de prendre la populace pour des bœufs, de parler d'eux à la troisième personne, de traverser les continents les modes et les crises en conquistadors omnipotents, décrédibilisent en totalité leur discipline - alors qu'ils ne sont pas seuls - et offrent du grain à moudre à tous ces fins intellectuels, qui, plantés devant un Picasso ou un Pollock, sortent cette célèbre phrase pleine d'esprit : "Mon fils de cinq ans ferait aussi bien..."

Pour rester optimiste, il semble que l'année deux mille dix n'a pas fini de nous approcher de la fin de l'humanité. A mon dernier soupir, j'espère avoir le temps, au travers de l'éclair fugace dans lequel je me permettrai peut-être de regretter les belles choses que la vie m'aura apporté, de me dire que oui, enfin, ça y est, je ne fais plus parti de cette putain d'espèce humaine, qui se fait tellement chier, que, quand elle n'est pas en contemplation devant son propre trou de balle, c'est pour mieux bader le premier crétin qui aura réussi à les berner, leur faisant croire qu'il était l'élu, touché comme d'une flèche par les affres de la création.

Il a du bol, Tanski, (j'ai pas pu résister...) on lui file une ile au Japon, puis une caverne en Tasmanie, pour qu'il puisse continuer à faire joujou en toute inspiration... ça force le respect..! Dire qu'il y a des brutes épaisses qui construisent des routes et des ponts, des feignasses qui apprennent à nos enfants à lire et écrire, des hâbleurs qui font des tours de garde à l'hôpital au cas où un Nartiste entassant des vêtements dans le froid attrape une pneumopathie... Tout ça pour une retraite minable..! Voilà où ça mène les études..! Entasse, mec, entasse..!

Eh, Christian, s'il te plait, quand tu représenteras la France à la biennale de Venise l'an prochain, si le crétin qui a acheté ta vie en viager ne décide pas de tout revendre au tiers parce que ta côte aura baissé, t'avise pas à dire que tu viens de ma part, mes battements de cœur, tu ne les trouveras jamais dans ta discothèque de mégalo à cinq euro l'enregistrement... Ici, ça bat la chamade, un tempo épidermique et irrégulier qui ne rentre pas dans tes cases, les deux seules cases qui nous soient proposées. Tu as le choix, il y a celle que tu coches si tu aimes, tombe en pâmoison ou rentre en transe, sinon il te reste celle du blaireau qui n'a rien compris, qui ne peut être pénétré par la grandeur de l'art.
Et bien moi, la pénétration, je l'aime entre gens consentants, et la troisième case, je me la crée.
J'aime l'art, et je t'emmerde..!

Grand seigneur, je te laisse le mot de la fin, te laisse à tes frères Buren, Koons et Vautier, et m'incline devant tant de grandeur :
"J'ai l'impression d'avoir réalisé au Grand Palais un opéra dont la musique serait l'architecture et mon œuvre le livret. "

lundi 11 janvier 2010

mardi 5 janvier 2010

Noir d'y voir...


Pauvre idiote, tu ne comprendras donc jamais..?
Tu as l'air de vraiment penser benoîtement que je cherche à leur ressembler.
Comme si une telle présomption était seulement envisageable.
Alors je vais t'expliquer une dernière fois.
Ils ne sont pour rien à mes fêlures. Ce n'est point leur héritage.
Ils sont juste là, licencieux, collés à ma peau, car je retrouve en eux des fractures familières, parfois jusqu'à une gémellité, que je possédais déjà dans l'œuf, jusqu'à cette extraction si brutale qu'elle m'empêcha même de crier...