samedi 24 avril 2010

Gentille...


Finalement, que tu mesures un mètre cinquante-six ou soixante-neuf, peu importe.
Ni que tu aies des mains graciles aux ongles fraîchement coupés, ou encore une légère et délicate fragrance qui se déplace en décalage de tes mouvements, ni même un port de tête singulier qui te ferait fendre la foule comme personne.
Je m'en fiche pas mal aussi que tu aies de la conversation, une certaine culture, une culture certaine, voire même de l'esprit. Ni que tu dises c'est la montre "à" mon père, ou que tu ailles "au" coiffeur.
Cela m'importe peu que tu ne saches pas faire cuire un œuf, que tu égares tes papiers administratifs, que tu ne sois pas tatillonne avec les horaires, que tes armoires débordent ou que tes tartines brûlent.

Je voudrais juste que tu sois gentille.
Puis, qu'avec cette même gentillesse, tu passes parfois la main dans mes cheveux.