lundi 22 mars 2010

Superbe...



Tu n'as vraiment aucun sens du marketing mon pauvre Benjamin.

Une pochette affreuse et illisible...
Vingt-deux titres quand on peut les sortir douze par douze...
Un single de six minutes dix-sept secondes...
Une promo inexistante...

Merci.

samedi 20 mars 2010

C'est le printemps..!

À l'accoutumée, ce genre de phrase présumée universellement agréable me paralyse, me glace le sang, grave dans ma chair une frontière béante entre le reste du monde, et moi...
Je ne sais pourquoi, cette année, elle glisse sur ma peau comme goutte d'eau sur lisse mica.

Je vous vois venir avec vos gros sabots terreux, vous allez vous dire : "Enfin, nous y sommes, c'en est fini de ces pseudos questions existentielles identitaires, ce douloureux pessimisme à l'unique but du cassage d'ambiance, ce cynisme d'apparat autodestructeur; ça y est, il est heureux, et peut se rouler dans les draps de soie de l'harmonie parfaite, mêler les fragrances de la béatitude et de la décontraction, voire éclabousser ses voisins de sa félicité débordante."
Ce à quoi je vous répondrais qu'il n'en est rien, ou du moins que vous exagérez. Et ce à quoi j'ajouterais aussitôt : "Le bonheur, cette légende pour enfants de riches, mais qui êtes-vous messieurs-dames pour me parler comme ça..?"



Sachez, chers philanthropes assermenteurs, que si en ce moment j'ai plus de facilité, ou disons moins de mal à m'accepter, c'est au prix d'une astreignante remise en question perpétuelle, de la chute et de la rechute, et des coups de pied dans la gueule que cela implique.
Les positiveurs, conseillers névropathes qui s'ignorent et autres vendeurs de principes salvateurs n'auront pas tout à fait tort en pensant qu'ils sont pour quelque chose à cette nuée de papillons qui volètent dans ma poitrine. Il me suffit de les regarder évoluer pour me sentir léger comme la mousse de ce bain dans lequel je sirote une boisson que la morale et l'indolence m'interdisent de détailler ici. Car les vrais fous dangereux ne sont-ils pas ceux qui regardent la planète tourner sans avoir le vertige, sans se ruer sur la première plaquette de temesta disponible..?
Non, me répondrez-vous.
Je vous rétorquerai aussi sec que le doute m'habite.

mercredi 3 mars 2010

Illusion...
















Mais où trouver le Saint Bernard des fermetures
Afin qu'il me sauve de la mort sûre
Et que les débits de boissons dures
Se lassent enfin de ma figure ?

lundi 1 mars 2010

Au sous-sol...















Mais cette fois-ci, je suis bien éclairé...