mercredi 30 janvier 2008

Bye Antoine..!












"Libérez Angela Davis !
Libérez Sacco et Vanzetti !
Libérez Hô Chi Minh !
Libérez tous les prisonnniers politiques !

Chaque pute, chaque mac, chaque fleur est un prisonnnier politique !

Libérez Billy the Kid !

Libérez-vous !"

C'est à ce moment-là que l'actrice incarnant Bernadette Legranbois (Louise Portal) ouvre d'un coup sec sa chemise à frange, dévoilant une magnifique poitrine ornée de fleurs... Un truc à vous faire aimer le patchouli quand vous vous trouvez par le hasard des destinées au même moment en pleine puberté... (euh, pour le patchouli, j'exagère peut-être un peu...)
Allez, rien que pour le plaisir et la nostalgie, je vais faire une petite capture d'écran...















Philippe Khorsand (Antoine, le metteur en scène bougon et irascible qui se fait piquer ses meufs) est mort hier matin. Plutôt remarquable sur les planches, il exécute dans ce film (Mes meilleurs copains pour les ignares...) un de ses seuls bons rôles au cinéma et tournera par la suite de nombreux navets, employé la plupart du temps dans troisièmes rôles ou des pubs... On peut noter aussi la dernière apparition d'un Christian Clavier pas encore insupportable, les débuts prometteurs de Daroussin et Bacri, ainsi qu'un Lanvin déjà charismatique... Mais surtout des dialogues devenus cultes et le passé commun de toute une génération.

jeudi 24 janvier 2008

Touchés mais malheureusement pas coulés...

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Les bourses mondiales s'effondrent...

Les Etats-unis sont en récession...

La Société Générale victime d'une fraude de quelques cinq milliards d'euro(s)...


Même pas mal..!

mercredi 23 janvier 2008

No, no, no !

J'aurais eu tendance au premier abord à grossir moi aussi le flot des "c'est du gâchis"...
Et puis j'ai traduit les textes.
Tu n'aurais jamais été celle-là si tu avais été une autre. Gainsbourg non plus. Idem pour Dewaere, Morisson et
tant d'autres.
Après cet album il peut t'arriver n'importe quoi, les pisse-froid en parleront toujours dans vingt piges. Arrange-toi avec la vie comme elle nous arrange parfois. Une gifle, une caresse, et au diable les rabat-joie..!

lundi 21 janvier 2008

Y'a toujours un connard qui veut sauver la France...

On ne peut pas être contre la réforme, à moins de s'essayer à essuyer les tirs des bonnes gens, concernés, responsables, actifs, volontaires, ceux qui veulent aller de l'avant, qui ne peuvent pas rester dans la pusillanimité, qui ont soif de rupture... Il faut être l'ennemi de l'immobilisme, sinon on est un conservateur. Pas d'alternative.
Et pourtant parfois on en vient à se dire qu'il vaut mieux ne rien faire que faire des conneries. On dit souvent que si ce que l'on a à dire est moins beau que le silence alors il vaut mieux se taire. Ce qui sied aux paroles devrait s'appliquer aussi aux gestes.

Assités, nous sommes assistés..! On l'entend crier sans cesse... Assiégés même..!



Le problème est donc posé, il faut sauver la sécurité sociale, chaque jour plus fragilisée par son déficit. Trente ans que personne ne fait rien. Il faut un grand élan national, que tout le monde mette la main à la poche. Ainsi, en déremboursant les médicaments, faisant payer une part des soins, et grâce aux franchises médicales, on sauvera le système de santé que tout le monde nous envie... Du mercurochrome sur une jambe de bois. Mais vous voyez une autre solution? Tu veux, toi, être complice de sa petite mort?

Y'a-t-il une autre solution que la réforme? Evidemment, non, si l'on part du principe que la sécurité sociale est une entreprise et non un service public. Serait-ce les services publics qui coulent la France, la mettent à la traine de l'Europe? Apparemment oui, si l'on observe le détricotage de toutes nos singularités. Mais quel sombre crétin peut bien être aux commandes de toutes ces décisions indécentes ? On en reparlera dans quelques années...
Eh, j'ai une idée d'enfer, technocratique-ment au top : supprimons les remboursements tout en conservant les cotisations, et hop, à nous l'excédent! Ou plus fin, et plus moral, pas de soins pour les cancereux du foie et des poumons, z'avaient qu'à pas boire et fumer..!



Si demain le pays est menacé par une puissance ennemie, et que le gouvernement mobilise tout les fonds de l'état pour l'armement, qui ira voir à la dépense, qui demandera des comptes, qui se fera fusiller pour antipatriotisme ? Seulement ici le mal est bien plus insidieux, il ronge de l'intérieur. L'ennemi ne porte pas de barbe.

La sécurité sociale ne peut être qu'en déficit, son rôle est de subvenir aux besoin de santé des citoyens, pas d'être côtée au CAC 40. C'est donc juste une question de choix, pas de réforme. Ou du moins pas celle-là. Certains rêvent d'un porte-avion nucléaire supplémentaire (assez long cette fois?) d'autres, rêveurs, utopistes, gauchistes, que chacun ait la possibilité de se soigner. Encore une fois ce n'est qu'une question politique au sens noble du terme. Mais là n'est point la priorité. On a sûrement mieux à faire.

Le résultat de ce qui est en train d'être mis en place est assez simple. Si tu as de l'argent, tu soulages la douleur, tu guéris, sinon tu souffres et tu crèves. Quoi de plus logique, de plus mathématique, t'as qu'à être riche, feignant..!

Seulement n'oublions pas que les riches peuvent l'être grâce à un système qui a besoin des pauvres... Sans les miséreux, pas de système. Qui peut faire du profit sans smicard, sans chômeur prêt à baisser son froc pour un quignon de pain ?
Heureusement que les pauvres ne sont pas assez cultivés pour se rendre compte qu'ils sont les plus nombreux, les plus légitimes et qu'ils n'ont qu'à aller se servir.

La vérité n'est pas du coté du plus grand nombre, effectivement, parce qu'on ne veut pas qu'elle y soit. Le jour où le plus grand nombre sera à même, par sa culture et ses connaissances de choisir lui même sa vérité, il y a peu de chance pour qu'il se trompe. B. Vian

Un petit conseil, avant de tomber malade, vérifie bien que tu ne sois pas à découvert...

Allez, une bonne année, et surtout la santé..!

mercredi 16 janvier 2008

Forbidden!


Juste un petit mot pour la faucheuse...

Il se trouve des choses interdites, même pour toi... N'y pense même pas...

Si un jour prochain il te prend l'envie de dessiner un arc de cercle autour de Jean-Pierre, trace ta route, passe ton chemin, voire ton tour, tire ta révérence et va promener ta silhouette de malheur vers d'autres pâturages, prends au passage s'il le faut pour te calmer quelques Canet et consort, et puis dis donc, au fait, pas rassasiée? Tu ne t'es pas assez goinfrée ces derniers temps..? Avec du premier choix qui plus est..!

samedi 5 janvier 2008

500 connards au placard...

Vous vouliez du positif, en voilà !
Il nous aura tout de même fallut attendre vingt siècles et huit années après la naissance de notre ami Jésus (mais j'avale pas...) pour trouver quelque chose de positif au terrorisme, et ça y est !
Le plus grand cirque médiatico-sportif de l'extrême connerie, le carnaval de la vulgarité à l'état pur est annulé !
Pour la première année depuis sa création, le Paris-Dakar ne viendra pas polluer les médias et les discussions alors que la dinde au marrons est à peine digérée...


Ben alors, elle est où la testostérone ? C'est qui celui qu'aura la plus grosse (cylindrée...) ?
Apparemment quand on risque vraiment sa vie sans le vouloir ça fait moins vibrer...

Mohamed Ndaw (12 ans) et Boubacar Diallo (10 ans) n'auront pas eu le temps d'apprendre la nouvelle. Ils sont mort écrasés pendant la dernière édition de cette épreuve néocolonialiste, le premier par un véhicule d'assistance, le deuxième sous les roues d'un brave concurrent qui devait prendre le départ cette semaine sous le dossard 385. On ne juge pas un sportif, ces détails font parti de la loi du sport...



















Un petit souvenir de mon tonton Renaud à l'époque où c'était toujours mon héros (l'amour ça crétinise, j'ai même des potes qu'ont la photo de leur meuf dans leur portefeuille alors...)


Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents blaireaux sur leurs motos
Ca fait un max de blairs aux portes du désert
Un paquet d'enfoirés au vent du Ténéré

Le rallye mécanique
Des Mad Max de bazar
A r'commencé son cirque
Au soleil de janvier
Vont traverser l'Afrique
Avec le pied dans l' phare
Dégueulasser les pistes
Et revenir bronzés
Ravis de cet obscène
Et pitoyable jeu
Belle aventure humaine
Selon les journaleux

Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents couillons dans leurs camions
Ca fait un max de blairs aux portes du désert
Un paquet d'enfoirés au vent du Ténéré

Passe la caravane
Et les chiens n'aboient plus
Sous les roues des bécanes
Y'a du sang répandu
C'lui des quelques sauvages
Qui ont voulu traverser
Les rues de leurs villages
Quand vous êtes passés
Comme des petits Rommel
Tout de cuirs et d'acier
Crachant vos décibels
Aux enfants décimés

Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents guignols dans leurs bagnoles
Ca fait un max de blairs aux portes du désert
Un paquet d'enfoirés au vent du Ténéré

Combien d'années encore
Ces crétins bariolés
F'ront leur terrain de sport
D'un continent entier
Combien d'années enfin
Ces bœufs sponsorisés
Prendront l' sol africain
Pour une cour de récré
Dans leurs joutes odieuses
Les bonbons bien au chaud
Au fond de leurs délicieuses
Combinaisons fluos

(500 connards sur la ligne de départ - Marchand de cailloux - 1991)

PS sur notre ami Jésus : Entre nous, un type qui ressuscite pas pendant deux mille ans, moi ça me fout des sacrés doutes...

mardi 1 janvier 2008

Bonne année...



























Nous sommes le premier janvier deux mille huit.

Le Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance atteint péniblement les mille euros par mois.
La société Total accumule quatre cent euros de bénéfices par seconde tout en licenciant des milliers de personnes par an.
Un vingtième de la population mondiale a peur de prendre un kilo alors que des milliards d'êtres humains demandent juste à manger et à boire.
La peine de mort est toujours appliquée dans soixante dix-huit pays.