lundi 19 janvier 2009

Ça va..?

Je ne sais toujours pas répondre à cette question. Peut-être vais-je bien quand je me sens vraiment vivant, et je ne me sens jamais autant vivant que dans la recherche. Et la recherche blesse, abîme, érafle. Mais enrichit aussi, transcende, sublime...
Alors, même s'il faut en payer le tribut, traverser souffrances, malaises et vertiges, je crois que je suis prêt à l'accepter.

Je ne sais pas où je vais, mais j'avance, je défriche, j'élague. Chaque jour m'amène son flot de sensations, et c'est reparti pour un tour de grand huit sur l'ample sinusoïde de la corde sensible.

Sans la sensibilité, qu'est-on à part un tas de viande..?

dimanche 18 janvier 2009

Le Récital

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La blouse retroussée sur ses avant-bras nus
La belle apprivoisait mes cheveux en bataille
Ses minces habitants deux cercles de ferraille
S'entrechoquaient au gré de leurs allées venues

Le léger cliquetis de la douce ingénue
Tandis que dix masseurs achevaient leur travail
Laissa bientôt la place aux précises cisailles
Et aux battements doux aux gestes retenus

Puis le concert repris quand fouillant l'attirail
Lui servant de trousseau son grand collier rubis
En mêlant son grain mat à ce joyeux fourbi
Vint se jeter aussi au coeur de la bataille

Et l'ombre d'un instant le temps fut arrêté
Lorsque la virtuose en un point d'orgue exquis
Se figea contemplant son oeuvre réussie
Troquant une seconde contre l'éternité

dimanche 11 janvier 2009

Aux fraises...

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Pour Stan the flasher, Sex shop, Uranus ou Tchao pantin,














Mais surtout pour "Autoportrait".

dimanche 4 janvier 2009

Dimanches

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Les dimanches s’enfilent comme perles de collier
Et quand la nuit descend assassine traitresse
Je sens monter en moi la terrible paresse
Il faut alors beaucoup d’efforts pour respirer

Les dimanches se suivent et se ressemblent hélas
Ce visage amaigri me devient étranger
Je ne reconnais plus cet homme dans la glace
Mes pieds filent le long du raide sablier

Les dimanches me guettent semblent se rapprocher
Glissent en filigrane transperçant les semaines
Leurs pâles ombres planent au travers des persiennes
Je les sais elles me savent et pieds et poings liés

Les dimanches s’étendent me narguent à foison
La trotteuse à rebours semble moquer son monde
Seul un petit détail échappe à leur poison
Moi seul déciderai de l’heure de la seconde

jeudi 1 janvier 2009

L'éternel retour

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Me voilà de retour, tout neuf, juste sorti de l'oeuf.
Enfin presque...

Excusez-moi, mais cette année, c'est la mienne.
Rendez-vous manqués, projets avortés, ébauches inachevées...
Gare, je ne laisserai personne me passer devant.

Ma vie est en jeu, rien de plus.
Barillet aux aguets.