samedi 19 mai 2012

A toi...

Je n'aborde jamais mon petit moi ici. Je veux le faire aujourd'hui pour que le monde puisse le lire, et le sache. Alors écoute.

Un air pour toi mon petit soleil, pour ton dévouement et tout l'amour que tu m'as donné si naturellement tout au long de ces heures infinies, ta nuque brisée de sommeil sur l'accoudoir de ce fauteuil non inclinable. A nous deux, nous avons plus d'empathie qu'un continent entier.

Cet air pour toi, parce que, lorsque tu écoutes cette chanson, malgré les décennies passées et cette histoire lointaine, tes yeux se mouillent à chaque fois.

On trimballe tous nos tares, nos peurs, notre passé, nos désirs. Il ne faut pas en avoir la frousse ou tenter de le dissimuler. C'est ce qui fait la beauté des choses et notre putain d'humanité.

Nous sommes si différents et si ressemblants à la fois. Quand je te regarde, plus rien n'est impossible. Tu peux compter sur moi, comme un tronc solide, un pilier, un sémaphore les jours de brouillard.

J'en étais déjà sûr, mais maintenant j'en suis certain. Je te veux pour l'éternité.


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