jeudi 27 août 2009
mardi 25 août 2009
De l'air..!
Mon atmosphère
(la paix pour moi c’est capital)
Pars en poussière
(mon espace vital)
J’étouffe de l’air
Les rats veulent plus me lâcher
Se raccrochent à mes lacets
Demandant rien à personne
Lassé de vos injonctions
J’aspire au strict minimum
La tranquillité des hommes
Certains voudraient me lécher
D’autres encore vif me brûler
Lassé de vos racolages
De vos bas enfantillages
Vos tentacules prolifèrent
Je voudrais juste de l’air
Mon oxygène
Y’en a qu’ça gène
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Stan
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20:34
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lundi 24 août 2009
La Bretelle...

Voilà ce qui me martèle en tête, ces temps-ci, quand je vous croise toutes, clones insipides, avec vos robes campagnardes aux coupes indélicates, aux couleurs criardes et imprimés vulgaires, vos chaussures de torture ou vos maillots faussement provocateurs. Mais surtout, et là on ne peut que s'incliner devant autant d'entêtement au gâchis, l'ultime grossièreté, reine du paradoxe, zénith du fagotage, comble du mauvais goût, cette espèce de robe bustier, ce crève-cœur indélicat, qui, comme un furoncle au milieu d'une jolie figure, transforme la plus délicieuse d'entre vous en vieux sac à viande, dans lequel on n'oserait pas même transporter ses détritus...
Car oui, il faut bien que je vous le dise, quelle que soit votre négation devant l'outrage, la plus fière des poitrines semble s'avachir sous le poids du linge, même avec ces faux soutiens-gorges de mascarade, tant votre cou accapare l'espace, et de plus, afin de ne pas perdre votre accoutrement, vous voilà contraintes à vous saucissonner jusqu'à faire apparaitre sous vos bras condamnés à tirer sur l'appareil chaque minute un de ces bourrelets surnaturels et hautement disgracieux qui, s'il n'était provoqué par la mode, empourprerait votre visage jusque dans vos appartements.
Mais surtout, offense suprême, insulte à tant de decennies de sensualité, il y a quelque chose que je ne vous pardonnerai jamais : quid de la fine bretelle qui glisse, pour laquelle on renierait sa race, on envahirait l'Autriche-Hongrie, on arrêterait le cours du temps et inverserait la courbe des planètes..?
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Stan
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16:10
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dimanche 16 août 2009
Le Cri...
Sans violence, cuisson à l'étouffée.
Des mots lisses comme le mica.
Jamais un seul plus haut que l'autre.
Le sourire comme une redingote à l'épreuve de tout temps.
De bons sentiments sur une belle tartine de miel.
Et on saupoudre d'une jolie couche de vernis incolore.
Briller, briller sans cesse.
Regarder ensemble dans la même direction.
Panser pour ne pas penser.
Toujours racler le fond de la casserole.
Hic du moujik, image subliminable, il reste quatre-vingt huit kilomètres au compteur.
Arrange-toi avec ça...

Le cri, étouffé devant un tribunal populaire, à la littérature le cri, à l'encyclopédie, encadré à Oslo..! Des cernes, des valises comme des bouteilles de gaz, prêtes à briser la vitrine, à te péter à la gueule s'il le faut, des petits bouts de bienséance un peu partout sur le tapis du salon, ça fait désordre en devanture...
Moi, violent ? jamais ! Juste une éponge à neutrons, on emmagasine tout dans l'arrière-boutique, on bourre, on bourre, et paf, on légifère, on prend la pesée, bien ou mal, gare à pas tergiverser !
Et bien si, ça tergiverse, ça verse même tout court, des larmes de crocodile maroquinier, ça verse dans le paternalisme à outrance, ça dégueule et dégouline de mièvrerie. Pardon, ça fait pas mal au moins j'espère ? Oh mais t'inquiètes, c'est pas grave, du mercurochrome sur une gueule de bois, quelques bandelettes et hop, le tour est déjoué..!
Alors on fausse compagnie, histoire de prendre l'air, prendre la fille de l'air, la fille du vent oui, et quand il est trop tard, on compte les poings, on te l'a dit, tribunal populaire, micro-trottoir, ça va super marcher, faire jaser jusque dans les ministères, désolé, y'a pas ma taille, alors je prends la porte de derrière...
Je suis loin.
Même plus une ombre, plus un instant.
Restera juste un silence assourdissant.
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Stan
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14:31
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mardi 11 août 2009
Richard, ça va..?
Les gens il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous avec des problèmes d'hommes simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors on boit un verre en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard
Richard, ça va ?
Nous avons eu nos nuits comme ça moi et moi
Accoudés à ce bar devant la bière allemande
Quand je nous y revois des fois je me demande
Si les copains de ces temps-là vivaient parfois
Richard, ça va ?
Si les copains cassaient leur âme à tant presser
Le citron de la nuit dans les brumes Pernod
Si les filles prenaient le temps de dire un mot
A cette nuit qui les tenait qui les berçait
Richard, ça va ?
A cette nuit comme une sœur de charité
Longue robe traînant sur leurs pas de bravade
Caressant de l'ourlet les pâles camarades
Qui venaient pour parler de rien ou d'amitié
Richard, eh ! Richard !
Richard , encore un p'tit pour la route ?
Richard, encore un p'tit, vite fait
Eh ! M'sieur Richard, le dernier, pour la route !
(Léo Ferré - Richard - Il n'y a plus rien - 1973)
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Stan
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09:42
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dimanche 9 août 2009
Merci...

J'en profite donc, exceptionnellement pour citer quelques noms, car ceci n'aurait pas pu exister sans ceux qui ont mis la main à la pâte, c'est à dire bien sûr Olive et Mélane, mais aussi Lisa, Mathilde, Sandra et François, qu'ils en soient ici grandement remerciés...
Mes craintes étaient je dois l'avouer multiples, principalement éviter la présomption, l'austérité et la sinistrose, et il me semble à travers vos témoignages que ceci a été esquivé, ce qui pour moi est juste immense.
Enfin, merci à ceux qui au détour d'un regard m'ont dit avoir été émus, car, comme je tente de l'expliquer régulièrement sur ce blog, si seulement une personne a été touchée ou ne serait-ce que déconnectée de ses soucis, alors le pari est gagné et tout cela a le mérite d'exister...
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Stan
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09:10
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