La Jalousie
L' amour n'est qu'une histoire de transpiration
Jamais le bout de son sexe n'effleurera la puissance et la fulgurance du verbe
Il peut toujours fouiller
Aveugle avide
Je te regarde
Comme un lion en cage
Mes mains pleurent
Mes yeux saignent
Extasie-toi donc dans la liesse
N'omettant aucun orifice
Jusqu'à n'en plus pouvoir
Jusqu'à l'écœurement
Jusqu'à la lie
Je te regarde
Le rimmel coule sèchement sur tes joues pâles
Ton corps vibre mais ta tête est ailleurs
Ceux-là n'ont pas le pouvoir de lire derrière les mots
On se lasse de tout
Tu comprendras trop tard
Je suis parti
Loin
Je ne t'entends presque plus gémir
Un de ces quatre matins
Je serai enfin calme
Rasséréné
Choyé
Vainqueur
J'ai tout mon temps
Tu n'auras que tes yeux fatigués et hagards
Pour te souvenir que tu es encore en vie
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