jeudi 8 octobre 2009

Je voudrais...


T'enrouler de ma plume
Et te faire tournoyer
Et l'ombre d'un instant
Être plus fort que tout

Saupoudrer l'amertume
D'un blanc voile sucré
En remontant le temps
Flotter dans l'air si doux

Je voudrais

Sentir l'odeur du bois
Le vent dans mes cheveux
Et puis ce frais courant
Qui remonte l'échine

Comme lisse mica
Sans espace rugueux
N'être que pur onguent
Plus que parfum de chine

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et moi je dis ceci "Etre plus forte que tout.
Avancer encore et encore,
M'arrêter au moment choisi.
Sentir l'air sur mon épiderme, les odeurs du coeur. Vibrer, virevolter, tournoyer, aimer dans l'aurore d'une lumière rosée.
La peau d'un corps chaud, des cheveux entre mes doigts..oui c'est cela..encore et toujours. Prendre ta main, lier nos doigts pour s'accompagner jusqu'au bout de nos souffles"

Monsieur ou Madame l'auteur(e), "L'ombre d'un instant" sans nul doute est d'une profondeur et d'une force lumineuse et noire. Les deux contrastes. Continuez, nous lirons votre plume avec des yeux attentifs. Que diable votre plume est-elle plaisante.