Des copeaux dans la peau...

Elle est juste l'odeur naturelle de mon père. Celle qui balaye l'oreiller le soir au baiser de bonne nuit, qui rassure après la peur panique dans le creux de l'épaule, qui découpe la campagne au trajet nocturne estival reliant les deux bordures du pays.
Papa, si un jour tu dois quitter ce monde, ce que je t'interdis juste de faire avant le siècle prochain, comment donc, même si par miracle j'arrive à me relever de l'inacceptable, pourrais-je à nouveau un jour approcher un arbre, une chaise ou une étagère..?